Du Big Bang au monde du viant en six lettres by Petit
Auteur:Petit
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Michel Petit
Publié: 2015-07-14T16:00:00+00:00
Carbone, azote, oxygène, hydrogène et phosphate.
Dans le dessin ci-dessus adénine-thymine, nous voyons que les deux bases sont reliées par des liaisons de force moyenne, des liaisons hydrogènes, représentées par les pointillés.
Ci-dessous, la structure des quatre ou cinq bases utilisées par l’ADN et l’ARN, on y retrouve bien sûr C, O, N, H.
Quand on couple une base au désoxyribose ou au ribose, cela devient un nucléoside, quand on ajoute le groupement phosphate (phosphore) cela devient un nucléotide, brique de base de l’ADN et de l’ARN.
Ci-contre, une courte, vraiment très courte séquence d’ADN en formule développée.
On voit que les bases A, T, C, G sont à l’intérieur du brin d’ADN, cela permet aux bases de s’apparier A avec T, C avec G et inversement.
Les molécules de sucre désoxyribose sont à l’extérieur.
Voilà ce qui est remarquable :
Les sucres à l’extérieur sont couplés entre eux par de très solides liaisons covalentes « phosphate » sur les deux brins de l’ADN, ceci assure la pérennité de la double-hélice d’ADN, donc de l’intégrité de nos gènes, de notre hérédité, de notre génome.
Entre les bases complémentaires à l’intérieur, ce sont des liaisons hydrogènes, moins fortes. Ceci permet aux deux brins d’ADN de se séparer temporairement et facilement pour donner naissance à un monobrin d’ARN messager, copie complémentaire, son négatif en quelque sorte, d’un des brins d’ADN.
Ceci est réalisé par une enzyme appelée ARN-polymérase, son nom est explicite.
Prodigieuse nature !
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